Le week-end prochain, je vais prêter main forte à ma pote Mathilde pour sa course du CAS Monthey. Mais comme j’avais jamais fait cette course avant, je me suis dit que ça serait pas mal que j’aille en repérage, histoire d’être sure que je puisse tout faire en tête que je ne soit pas trop un boulet pour elle.
Mon cobaye, c’est Pål. Il ne s’est pas fait prier, comme d’habitude il est partant, il ne rouspète pas qu’il faut se lever tôt et je sais que si ça ne va pas pour moi, il va gérer.
La partie la plus chiante est de remonter le talus détrempé le matin. Ensuite on arrive au plat et au soleil, on trouve l’attaque sans trop pétouiller et c’est parti. Les longueurs d’escalade sont chouettes, je me débrouille, même si pour moi c’est chaussons d’escalade obligatoires. Arrivés sur l’arête, on met les grosses, il y a de la marche et quelques dalles avec des spits bien éloignés, mais qui ont le mérite de montrer la voie. Puis on arrive au Gendarme avec quelques pas de 5a super beaux. Grâce à Elise, je sais que ce n’est pas fini et je ne suis pas surprise quand je vois encore toute la traversée qu’il faut parcourir jusqu’au sommet. C’est pas dur mais encore bien long quand même.
Le dernier bout sous le sommet est tout facile. On n’a (je n’ai …) pas été rapide pour cette course, mais c’est pas grave. On fait une belle pause au sommet avant d’entamer la descente, il reste un tout petit névé sous le col sur lequel on se rutsche allègrement. Un poil plus bas il y a une source, qui nous aidera à patienter jusqu’à la panaché de Bourg-Saint-Pierre !









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