J’ai fini ma semaine bien trop chargée sur les rotules, et j’ai négocié ferme avec mon Cher-et-tendre le droit de ne rien foutre le samedi. J’ai finalement eu gain de cause, en promettant de me lever tôt le dimanche et d’aller faire un beau truc. Soit.
Plus trop moyens de me défiler donc, je cherche un truc sympa dans ma to-do list longue comme un jour sans pain et tombe sur ce Böshorn. Ca nous demande de nous lever à 4h00, c’est pas si pire, je m’en sors bien pour cette fois !
1h25 de route plus tard, on se gare à Nideralp. Le p’tit parking est déjà pleins de randonneurs sur le départ, ça promet ! On s’équipe et on part tranquille. Dans la première petite rampe avant les lacs, je me retourne et je vois des dizaines de personnes dans la première combe. Impressionnant, je n’aurais jamais pensé qu’il y ait autant de monde pour cette course, on aurait dit que tout le Piémont s’était donné rendez-vous ici.
On continue notre p’tit bonhomme de chemin. Un gentil Haut-valaisan vient à mon secours pour m’aider à me relever d’une conversion où je m’étais lamentablement vautrée, merci à lui. Il n’y a pas vraiment de difficultés sur la partie à ski, et on se réjouit d’attaquer l’arête que l’on voit bien du bas et qui donne envie.
On enfile les crampons et s’est parti. On a choisi de mettre la corde, mais beaucoup de personne n’en n’ont pas. Y a même pleins de gens sans crampons, mais perso j’étais contente de les avoir et quitte à les avoir portés toute la montée, autant les mettre.
L’arête n’est pas hyper dur, il n’y a qu’un petit ressaut un peu plus raide mais le rocher et bon et il y a même une corde fixe. On arrive au sommet où on est que 6, et où on a le temps de papoter avec deux machines qui ne se sont pas contenté de monter à Mac2 mais en plus descendent à ski du sommet. Tscheu cte classe. En deux trois virages ils sont en bas du bastion sommital, tandis qu’il nous faudra 20 bonnes minutes pour redescendre l’arête, bouchons compris.
La descente à ski est vraiment bonne, on plie ça vite fait bien fait et on file manger une morce au col. Une des toutes belles journée de l’hiver, sans aucun doute !














