Ce n’est pas chaque année que l’on peut monter au Grand Chavalard à pieds un 14 novembre !
Durant la semaine précédente, on se dit avec Benoît que ça devrait être possible… Toujours pas de neige annoncée, le temps devrait être stable samedi, mais assez froid.
La grande difficulté de la journée et de monter en voiture jusqu’à l’Erié, heureusement, c’est Benoît qui s’y colle. J’ai pas les bonnes plaques ! Les mélèzes sont encore jaunes, c’est super beau. On se met en route sans trainer, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Cela fait plusieurs semaines qu’on n’a rien fait ni l’un ni l’autre, et on a peur que la forme ne soit pas au rendez-vous.
Dès qu’on quitte le chemin de Sorniot, ça grimpe sec. Aucun répit, mais ça a le mérite d’être efficace. L’altitude défile sur l’altimètre. Les passages des paravalanches sont marrants, c’est du solide. On arrive sur l’arête et on rejoint le sommet sans difficulté, même si à la fin on commençait à trainer la patte !
Nous faisons une belle pause au sommet en profitant du paysage avant de redescendre. On file à Martigny choisir les chaussures de ski de rando de Ben. Bon finalement on aura plutôt parlé mode et palette de couleur que confort et pratique, heureusement que la raison l’emportera quelques jours plus tard !





