Après un réveillon festif le 24 décembre, il fallait bien digérer tout ça. On a mis le cap sur la Lenk, l’enneigement étant censé être meilleur sur le nord des Alpes. On a commencé par faire un p’tit coucou à la gardienne de la cabane de la Sarouche, en dessus de Château d’Oex, vu que c’était sur notre route. Il manquait cruellement de neige et la descente a été assez sport, on a quand même regretté de ne pas avoir pris nos skis cailloux..
Le samedi 26 est la belle journée du week-end et on se décide pour le Wistätthore. Pas facile de faire un choix, tant la région regorge de possibilités: la carte dépliée sur le lit, le portail des courses du CAS et camp2camp sur un téléphone, Whiterisk et la météo sur l’autre, on imagine, on rêve, on se demande si on n’aurait pas mieux faire d’y rester une semaine surtout.
Bref, on gare la voiture à Sankt Stephan, 980m d’altitude, et on part skis aux pieds sur une route bien enneigée. La suite ? du pur bonheur à travers des clairières, des bosquets d’arbres, pour déboucher sur une crête bien large et confortable. Sur le haut, dans le seul bout un peu raide de l’itinéraire, nous choisissons la variante la plus safe quitte a faire un micro-détour, le but étant de s’éloigner un maximum des grandes pentes qui descendent du Rüwlishore. La dernière crête jusqu’au sommet est bien plus effilée et très cornichée, nous faisons bien gaffe où nous mettons nos lattes.
On ne traîne pas au sommet, on tellement hâte d’aller goûter cette poudreuse ! Comment ça se fait qu’il n’y ait pas un chat dans un coin pareil ? Juste deux personnes devant nous, et 5 ou 6 derrière mais c’est tout ! La descente est un enchantement, même le fait qu’il faille remettre les peaux pour passer une petite colline ne me fait pas râler, c’est dire !
1480 D+, environ 17 km, Trace GPS sur le compte rendu C2C


















Le lendemain, on sait bien que ce sera difficile d’égaler cette journée, alors nous partons pour une sortie un peu plus courte sur l’autre versant. Le Schatthore. Le risque avalanche frôle le 4 dans la région, on est hyper prudent en choisissant cette course qui se déroule le long d’un gros dos large et presque plat. Ça ne fait pas rêver comme ça, mais c’est quand même très sympa, on arrive à trouver de petites pentes à skier et on prend l’air. Au sommet on rencontre le même type que la veille… et nous discutons un moment des autres courses à faire dans le coin, ça nous donne bien envie de revenir tout ça !
700 D+, 6 km, Trace GPS sur le compte rendu C2C








Coucou et merci Sandrine à ces balades que lis au chaud sur mon canapé…. mais en t’enviant !
Est-ce encore cette année ou vais-je attendre de lire ton prochain carnet de bord dans une future année que je te souhaite – ainsi qu’à ton mari et tous celles/ceux qui te suivent – avec plus de libertés et une excellente Santé!
🥂🍾 cordialement bisous
Merci Josette, une toute belle année à toi ! Gros bisous !