Mon seul but lors de cette course est seulement d’arriver à Zinal sans trop de casse et de passer une belle journée dans une ambiance de malades avec des paysages magnifiques. C’est encore plus vrai cette année où je suis dans une forme déplorable. Après un entraînement catastrophique durant lequel j’ai traîné ma condition physique de molusque entre Villette et la Tour du Gourze, j’ai sérieusement pensé à renoncer à participer.. Et puis finalement je me suis lancée, en considérant la course comme un entrainement pour mon gros projet de l’été.
La montée jusqu’à Ponchette est un calvaire … à cause de l’instauration de blocs de départ, il n’y a même pas les traditionnels bouchons pour reprendre son souffle. Je respire comme un boeuf, j’ai hâte d’arriver en haut. Après Ponchette le tracé devient plus roulant, enfin pas trop quand même, on est dans le Val d’Anniviers !
Ma famille et mes amis sont là pour m’encourager sur le parcours, c’est un grand plaisir de les voir quelques instants. Finalement la terrible descente sur Zinal arrive, les crampes aussi. Les derniers 500 mètres dans le village sont toujours un moment génial et cette année encore plus avec ma p’tite soeur qui fait les derniers mètres avec moi. En ballerines sur ce chemin caillouteux, qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour moi 🙂