Après notre aventure aux Salbitschijen, Manu essaie de nous motiver à aller faire le Gross Furkahorn: « y a une arête, raide mais pas trop, pis ensuite bam, t’arrives dans la dernière longueur super raide et pis t’arrives en ça et pis bam, tu redescends ! » Merci pour ce topo super précis Manu, je vais le modifier sur C2C ;-D
Malgré tous ses efforts, on choisit de passer une journée peinards sur les falaises proches de la cabane et de réviser toutes les manips de cordes, mouflages, passages de noeuds, remontée sur cordes et j’en passe. C’est moins sexy que le Gross Furkahorn, mais probablement plus utile.

A la cabane Sidelen, on se fait accueillir par une gardienne adorable et son aide-gardien imbuvable. On admire un crépuscule de toute beauté et le levé de lune, avant d’aller se coucher.



Petit-déj 5h30, nous quittons la cabane dans le noir. Manu prend son pas magique, je suis paisiblement en appréciant le moment. On arrive rapidement sur le glacier. Grâce à la neige tombée quelques jours avant, pas besoin de crampons, ça avance tout seul. La rimaye passe sans problème, quelques mètres dans de la chaille et on attaque le beau rocher ! Par rapport aux Salbit ça randonne, quel bonheur ! On est des gros fainéants et on apprécie vraiment de suivre la corde sans avoir à se poser la question de l’itinéraire ou de l’assurage, franchement des fois, ça fait du bien ! On ne met que 2h30 depuis la cabane jusqu’au sommet du pilier.









La suite, c’est une belle arête neigeuse, les crampons restent dans le sac. On est tous seuls au sommet, c’est super beau et je suis trop contente ! La descente se fait par la même arête neigeuse, on dépasse le pilier par lequel on est arrivé jusqu’à la ligne de rappels.








La ligne est super bien équipée, je suis obligée de l’avouer, même si je déteste toujours autant cet exercice. Au milieu il y a deux rappels plein gaz avec des plateforme en métal, beurk, fuyons ! Je suis bien contente quand on arrive sur la neige et qu’on se rutsche jusqu’en bas !
Voilà nos quelques jours avec Manu terminés, mais vu le nombre de projets évoqués durant cette semaines, on peut parier que les éditions des années suivantes auront bien lieu ! Merci Manu, t’es un type en or.
Merci pour ton récit et pour les magnifiques photos que tu partages aussi avec les non montagnards chevronnés !! Bravo (entre nous je serai moins inquiète ces 2 prochains mois !) Bon rétablissement ma chérie ❤️👏🏻😘