Une semaine après la PDG, j’ai les spatules qui démangent et envie d’aller en montagne ! Mon cher et tendre est moyennement motivé, pas trop envie de se lever au milieu de la nuit et d’aligner le dénivelé. Donc après d’âpres négociations, nous arrivons au compromis suivant: levé 05h30 (=grasse mat!), départ 06h30 pour Chamonix, montée en télé à l’Aiguille du midi et vallée blanche. Depuis le temps qu’on en entend parler, c’est l’occasion rêvée d’aller voir. Le beau temps devrait se maintenir le matin, c’est plus incertain pour l’après-midi.
On prend nos tickets pour l’Aiguille du Midi. D’ailleurs, chers amis français, arrêtez de jouer les vierges effarouchées lorsque vous découvrez les prix des remontées à Zermatt. On n’a rien à s’envier et vice versa et son contraire … 63,5 euros par personne tout de même. Mais à ce prix-là, on est propulsé dans un autre monde en quelques minutes. Wow, c’est vraiment beau. J’ai un vertige de fou sur cette espèce de passerelle, je me dépêche de rejoindre la sortie sur l’arête.



On enfile nos crampons et on descend, la trace est excellente. C’est un peu le sketch, y a de tout sur ce tracé ! On voit que c’est tout bouché sur l’Italie et même si la neige est encore bien dure ici en haut, on décide de ne pas traîner et de descendre pendant que la visibilité est bonne.
Bizarrement dès les premiers virages, on se retrouve seuls. Ou plutôt disons que l’espace est tellement énorme qu’on ne se rend pas compte de la présence des autres. Magnifique cette immensité … on skie le sourire aux lèvres comme des idiots.






Le vent se lève et on ne fait qu’une petite pause pour profiter de l’instant. Ensuite c’est le long plat où il n’y a qu’à se laisser glisser. Ça doit être tellement long à pieds en été … Là c’est que du bonheur. On arrive encore à ski à la grotte de glace. On met les skis sur le sac et on commence à monter les escaliers. Les premiers touristes qui descendent nous souhaitent bonne chance… Je ne suis pas sure s’ils ont compris qu’eux aussi devront remonter à pieds 😀
Un p’tit tour en cabine, puis une jolie descente en train, et on est de retour à Cham !