Sustenhorn et Gwächtenhorn – clap de fin

Cette fois ça y est, on range les skis et on sort définitivement les chaussons et les grosses !

Mais avant cela, il fallait terminer la saison en beauté et après moultes discussions, compte tenu de nos envies, des cols ouverts et de la météo, notre choix s’est porté sur la région du Susten, entre les cantons de Berne et Uri. En plus et contre toute attente, la cabane était ouverte et on a donc pu faire la sortie sur deux jours, sans se presser.

Le seul inconvénient de l’histoire, c’est que ce n’est pas la porte à côté, mais c’est dans la joie et la bonne humeur que nous avons fait les 3 heures de route jusqu’à Steingletscher. La petite route est ouverte et nous nous garons près du lac. On chausse les skis à 50 mètres du parking, un 2 juin ! C’est beau ça ! S’en suit une montée tranquille, mais il fait bien chaud. On a surtout un gros coup de chaud lorsque un des deux hommes qui nous précède, à pieds et pas encordé, disparaît jusqu’à la taille dans une crevasse …. Ca aura le mérite d’être un avertissement sans frais, et ils sortirons la corde pour la suite.

On atteint la cabane dans l’après-midi et profitons de faire la sieste au soleil.

Le dimanche, réveil à 04.45, juste assez tôt pour voir le levé du jour. Magnifique. On avale une tartine et on file, alors que la cabane est en pleine effervescence. Le silence, l’air frais, la lumière magique du matin. J’arbore un sourire idiot. J’apprécie tellement ces moments.

 

On avance bien, l’itinéraire est évident par temps clair, ça doit être nettement plus compromis dans le brouillard. On arrive au sommet en compagnie de trois gars très sympas. on profite du sommet quelques minutes avant que des dizaines de skieurs arrivent. Il est encore bien tôt et on n’a pas vraiment envie de redescendre, du coup Pål propose d’aller au Gwächtenhorn au passage. Vendu ! Gwächtenhorn doit surement vouloir dire « le sommet de la bosse éternelle » en berno-uranais, parce que la bosse ne fini jamais…. enfin presque. Tôt ou tard on arrive à un point d’où on ne peut pas aller plus haut.

On entame notre dernière descente de la saison, excellente sur le haut et de plus en plus crade vers le bas. D’ailleurs j’aimerai bien savoir pourquoi la neige ne fond pas à plat ? Hein ? je vous le demande…. pourquoi ça fait ces trous dégeus et inskiables ?

C’est sur ces considérations hautement philosophiques que nous rangeons les lattes. Force est de constater que cette saison a été de loin la plus belle, la plus chouette et la plus longue de ma piètre carrière de skieuse. J’ai acheté ma première paire de skis de rando en 2012, j’ai fait ma première sortie avec les peaux collés à l’envers, j’ai détesté ce sport pendant deux ans, avant de commencer à y prendre du plaisir. Pa Capona !

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