Ces Louèrettes me faisait de l’oeil depuis l’année passée et une magnifique journée passée au Métailler voisin. Siviez à l’avantage d’être relativement haut, environ 1700m, et encaissé, donc encore bien enneigé en fin de saison.
Bonne pioche, on chausse au parking et on ne déchaussera que pour passer une petite rivière un peu plus haut. La balade est un enchantement, le vallon des Troutses est sauvage à souhait et nous ne croisons que quelques randonneurs.








Arrivé au col, nous repérons une variante de descente bien sympathique et continuons un bout à ski sur l’arête. Nous laissons les skis et enfilons les crampons pour aller sur l’avant-sommet. Ce n’est pas tracé, pour le plus grand bonheur de Pål qui adore ce genre d’exercice. On ne traîne pas et on retourne au dépôt des skis, on a hâte de commencer cette descente.
Une petite traversée sur la face NW des Louèrettes et Pål s’élance dans la pente. Ca a l’air trop bon, j’ai hâte d’y être à mon tour. Après une vingtaine de virages magiques, j’arrive en bas du raidillon, trop contente de ma journée qui est d’ores et déjà réussie. La suite sera géniale aussi, avec une moquette parfaite et de saison.










La surprise du chef sera l’arrivée sur le parking. Alors que j’ai changé de godasses et chargé mon matos dans la voiture, je vois que Pål est toujours plié en deux sur ses chaussures. Il les a serrées tellement fort qu’il n’arrive plus à les enlever :-D. Non mais la bonne blague. On essaie avec des clefs, on va demander un tournevis au remontées mécaniques, mais ils n’ont pas le bon modèle. Finalement, je conduirai jusqu’à la maison où Pål dévissera les boucles de ses chaussures pour pouvoir se libérer. Non mais des choses pareilles.