Pigne d’Arolla

Le but du jour était de profiter de ce vendredi de Pâques pour aller à l’Aouille Tseuque… cette montagne me fait fantasmer depuis que j’ai passé à son pied lors de ma Haute Route en 2012… je ne savais pas (encore) attacher mes crampons toute seule, mais j’ai décidé qu’un jour j’irai à son sommet, tant ce pic est esthétique.

Eh bien ce ne sera pas pour aujourd’hui ! Ça ne vous étonnera pas, vu le titre que j’ai attribué à ce post. Quel maître du suspens je suis !

2h00 du mat, le réveil sonne. On est tarés. P’tit déj, on sort promener le chien qui n’y comprend rien. Départ pour Arolla.

A 4h05 on est sur les skis au départ de la piste. Je me rappelle que cette pente est raide au départ et met les couteaux dès le départ. Pål essaie de s’en passer mais change rapidement d’avis. On n’a presque pas besoin des frontale tant la nuit est claire avec la pleine lune. On arrive rapidement en haut du télé et on file dans le talweg. La montée sur la moraine est raide et bien gelée, et c’est la délivrance d’arriver sur le glacier de Pièce au lever du jour.

Rien que pour ce moment-là je ne regrette pas de m’être levée. La lumière est splendide, l’aiguille de la Tsa l’élève dans le ciel qui tourne au violet, on est devenus bien silencieux. Chacun rêve dans son coin et laisse libre cours à ses pensées. Je ressasse ma semaine pourrie au boulot, médite sur le sens du mot « confiance » et commence à me poser des questions pour la suite de notre journée, en voyant le mur de foehn arriver par le sud.

Peu avant d’arriver à la cabane, nous sommes sortis de nos songes par Alain et Marc, qui nous rattrapent. Ils sont juste partis deux heures après nous… c’est indécent. Déjà qu’ils vont à MAC10, en plus ils pipelettent comme des nanas. Sales gosses.

On boit un café à la cabane en attendant que cela se dégage. Sauf que ça ne se dégage pas du tout, c’est même tout le contraire. Finalement, après une heure de glande, on décide d’aller au moins au Pigne histoire de ne pas s’être levés pour rien.

Le redémarrage est difficile, la visibilité est parfois nulle, jusqu’à ce que le sommet se redécouvre et qu’on se rende compte qu’il est encore loooooin ! Mais bon, clopin-clopant, on arrive au bout de nos quelques 1850 mètres de dénivelé du jour. Le sommet est bondé de monde faisant la Haute Route, ça parle anglais, espagnol, allemand, ça fume des clopes (???) On enlève nos peaux, on prend des touristes belges en photos pour leur faire plaisir (et on se tape leur théorie sur « l’accent suisse » au passage, de qui se moque-t-on) et on file sans demander notre reste !

La descente est en super conditions, sauf le bas où c’est vraiment de la soupe. On retrouve nos potes sur le parking qui discutent avec deux Neuchâtelois bien sympas et on file tous ensemble boire l’apéro sur la terrasse de l’Hôtel du Glacier.

Le meilleur moment de la journée !

2 commentaires

  1. Magnifique bravo les loulous un plaisir de lire vos découvertes !! Merci pour le partage 😀😀👍gros bisous 😘😘

    Envoyé de mon iPhone

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  2. J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.

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