Le regard est instantanément attiré par le Miroir de l’Argentine: quiconque a passé par Solalex ne peut s’empêcher de l’admirer. Cette dalle de 400m de haut, qui paraît lisse du bas, capte toute l’attention.

Plusieurs voies parcourent le massif, certaines sont d’un niveau parfaitement abordable et d’autres, stratosphérique.
Ma cousine Marie est en déplacement dans le coin avec son ami Vincent, tout récent lauréat du FIFAD avec son excellent moyen métrage « Ours, simplement sauvage » que je vous recommande chaudement si vous ne l’avez pas encore vu. Vincent fera cordée commune avec Pierre-Antoine, réalisateur et guide valaisan bien connu des montagnards. D’ailleurs, après réflexion, je suis arrivée à la conclusion que c’est en grande partie grâce à lui (ma Maman dirait « à cause de lui ») que je me suis mise faire de la montagne.
On décide de parcourir l’itinéraire original de l’Y. Les relais sont doublés et cela nous permet de grimper les deux cordées en simultané et surtout de papotter ! P.-A. part en premier et je suis juste derrière. Vu le niveau du bonhomme, j’ai pas trop peur qu’il zippe.
Pour moi et mon mental d’huître, qui n’avons pas fait grand-chose en tête cette saison, c’est une autre histoire. Mais enfin, je m’en sors au prix de quelques couinements et quelques friends posés ça et là. L’équipement est bon, même très bon dans les pas plus difficiles. Le reste va de bien espacé, à aucun point dans la première longueur.
Vincent, qui fait de l’escalade pour la première fois de sa vie, m’impressionne. Après deux longueurs de chauffe, il est super stable sur ses appuis et grimpe bien sur les pieds dans ses chaussons tout neufs. Marie se balade et fait le pitre. C’est vraiment cool de grimper avec des photographes naturalistes, parce qu’ils passent leur temps à te montrer des trucs que tu ne verrais jamais sinon : des insectes, des campanules, des nuages, des souris, des faucons pèlerins, des ombres…. Si bien que tu ne vois pas le temps passer et que les 14 longueurs passent super vite.
Après la voie proprement dite, quelques pas sur l’arête (« un chemin de rando » dixit P.-A, chacun sa définition !) et un p’tit couloir nous mène au sommet de la Haute Corde. On descend ensuite tranquillement par Anzeinde, personne n’a vraiment envie d’aller se casser les pattes dans le dévaloir de la Poreyrette.
Une panachée sur la terrasse de Solalex et la promesse de se revoir bientôt. Merci les copains !


























Mille merci de ns faire partager ces moments de bonheur avec Marie c’est magnifique de vs voir. Bravo de grimper sur ce miroir c’est mythique. 😘😘👏🏻👏🏻👍