Le vendredi 13 mars au matin, nous devions partir au Kirghistan. Les skis étaient fartés, les derniers achats faits, ne restait plus qu’à boucler les bagages et là boum. Un sale virus paralyse la planète. On annule tout.
Il faut garder une « distance sociale » qu’on nous dit. Soit. On embarque la tente, de la bouffe pour deux jours et on part se mettre au vert. Au blanc quoi.







Le Glacier d’Otemma, l’endroit idéal pour être à plus de 2 mètres de ses congénères ! C’est agréable également de ne pas avoir de réseau et de s’isoler un instant de cette folie médiatique, ça fait un bien fou.
En rentrant à la maison le mardi 17, on apprend que le les autorités nous demandent de renoncer aux activités à risque, le ski, l’escalade et l’alpinisme sont cités. Je n’ai pas trop envie d’y croire mais l’instant d’après, c’est un sms de notre copine Viviane, médecin aux soins intensifs qui nous dit en gros « arrêtez vos conneries ». OK. Ce printemps 2020 sera décidément bizarre.