Pic d’Artsinol

Comme souvent rien ne se passe comme prévu. On voulait retourner à Unterbäch, et cette fois y passer tout le weekend. J’appelle l’hôtel deux jours avant (Hotel Walliserhof, si vous voulez vous faire reçevoir comme un chien dans un jeu de quille, je vous le recommande chaudement !)

Dans mon plus beau suisse-allemand je dis:

-Bonjour, j’aimerais faire une réservation pour samedi soir !

-Für was ?

-Euh ….[pour un vol pour Las Vegas, connard] ben pour une chambre ?

-Rappelez cet après-midi ! Tschüss.

Et il m’a raccroché au nez. Ah ben oui, ça fait super envie de te rappeler mon gars. Et après on va devoir écouter les acteurs du tourisme suisse nous dire que c’est des pauvres, le coronavirus, le franc fort, bla bla bla. Avec des accueils pareils vous croyez vraiment que les gens ont envie de venir chez vous ?

Changement de programme, on part pour le Val d’Hérens. J’ai eu une soirée un peu arrosée et surtout une nuit trop courte et j’essaie de négocier avec Pål et Claudia pour en faire le moins possible. Heureusement Claudia se rallie à ma cause, et on prend trois cartes journalières, on va faire de la piste comme des touristes ! Bon on monte quand même au Pas de Chèvres, histoire de voir la vue. C’est vraiment chouette Arolla, même un samedi, on n’attend jamais au tire-cul, et surtout il y a plein de possibilité pour faire de belles descentes hors piste.

On a passé la soirée et la nuit à l’Hôtel Kurhaus, c’était une première et on ne l’a pas regretté. Bien mangé, bien dormi, je suis prête pour attaquer la journée du lendemain.

On part pour Evolène où on prend les installations avant de mettre les peaux direction le Pic d’Artsinol. C’est une première pour les trois, on est tout fous. La montée par le versant sud est tranquille, il fait super chaud et il n’y a pas un souffle d’air. De ce côté c’est déjà tout croûté. Quand on arrive sur la large crête, on voit un équipe descendre le large couloir à l’est, ça a l’air excellent, il nous font envie les bougres !

Le sommet est super beau et la vue démente, on est partagé entre l’idée de glander ici ou celle de descendre rapidement pendant que la neige est encore froide. Finalement on fait moit-moit, comme la fondue. On glande un peu, mais pas trop.

Descente de rêve dans une neige de cinéma, on voudrait que ça ne s’arrête jamais ! Trop chouette aussi de voir Claudia aligner les virages courts dans une pente comme ça, elle qui il y a trois ans descendait les pistes bleues en chasse-neige (ok ok j’exagère, mais pas tant que ça 😉 )

La journée se terminera au mieux devant une platée de Waffler novégiennes à Fully.

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