Le jeudi 28 mai on apprend que la Furka ouvre le lendemain ! On ne va pas se faire prier, on adore le coin.
Départ dimanche matin vers les 6h de Bex. Cette vallée de Conches est interminable. On arrive sur place vers les 8h30. Le parking de la grotte de glace est fermé, de même que les accès au glacier. Je suis la seule à trouver inadmissible qu’une entreprise privée puisse bloquer l’accès à un site naturel ? Qu’ils veulent se faire des thunes quand ils sont ouverts, passe encore. Mais là ils sont fermés. Franchement c’est le sketch.
Heureusement ce n’est pas trop dur à contourner, mais avec le gros sac et les skis je m’en serai bien passée. Le pire de la journée est derrière nous, place au meilleur !
Le glacier est déjà bien dégarni, beaucoup plus que l’année passée alors qu’on y était allé presque un mois plus tard. On ne cache pas notre bonheur d’être là, c’est trop chouette. A midi on arrive à l’endroit où nous avions déjà bivouaqué l’année précédente, et comme l’être humain n’aime pas le changement … !
Claudia en a sa claque et décide de monter sa tente pour faire une sieste. Pål et moi on choisit d’aller faire un p’tit tour au Tieralplistock qui a l’air en super conditions. Le sommet se fait à pieds, c’est tout sympa. Et pour les conditions… on confirme ! Une moquette de rêve, c’était trop bon !












L’après-midi se passe tranquillement, à faire des cours intensifs d’utilisation de jetboil, de séchage de matos, et d’apéros. Le soleil se cache derrière les nuages et ça caille sec. En toute fin de journée, le ciel s’éclairci et on a droit à une fin de journée magnifique, tout comme le levé du jour le matin suivant.








On replie tout notre matos, laissons nos gros sacs sur place et filons en direction de l’Eggstock. OK, ce n’est pas aussi immense que le haut du Glacier d’Aletsch, mais franchement c’est déjà pas mal. On se sent tout petits.
Après ce premier petit sommet, on se dirige vers son voisin le Schneestock. De là, vue incroyable sur le Lac de Göschenen, le Susten, le Titlis, c’est vraiment dingue. On voit aussi les hordes de skieurs qui se bousculent au sommet du Dammastock et on se dit que non, on n’a pas vraiment besoin d’aller se perdre dans la mêlée. Aujourd’hui l’essentiel est ailleurs. On reste de longs instants silencieux, seuls sur notre sommet.
… avant de l’élancer dans la super descente. Le haut est encore un peu dur, mais la suite est géniale. Le bas du glacier est en glace, mais ça skie encore. Et comme tout bon week-end, on le termine autour d’une panachée et d’une bonne assiette sur une terrasse. Merci c’t’équipe !












Que c’est beau on croit rêver merci de nous faire partager votre passion 🙏😘😘