Bon, j’en parle de cette course ou pas …. ? C’est que les endroits où on a la chance de passer toute la journée seul sur la montagne ne courent plus les rues de nos jours.
En même temps, si vous prenez du temps pour lire ce blog, c’est que vous êtes des gens bien, alors je vous file le tuyau. Et disons que au vu de l’éloignement du coin, pour ne pas parler du cul du monde, la probabilité que la course soit envahie de p’tits romands est assez faible.
Déjà il faut aller à Bellwald. C’est loin. Mais c’est d’un chou.
Après, on a pris les installations jusqu’au sommet de celles-ci. Je ne vais pas refaire le débat : si elles existent, je les utilise (mais si vous avez envie de vous rajouter 900 mètres de dénivelé sous des câbles, faites-vous plaisir). Ensuite on a filé en direction du Risihorn, un super joli sommet. On s’est arrêté sur la croupe qui mène à l’arête sommitale, on n’avait pas pris le matos adéquat pour continuer plus haut.








On a fait une belle descente en direction d’un p’tit lac « Mittelsee » pour les intimes. Les pentes N étaient en bonnes conditions, mais tout le reste est ravagé par le vent. Ça ne va pas être la journée du grand ski. On a repeauté en direction du Täschähorn pour une montée efficace et agréable. Pas un chat à l’horizon, c’est trop bien !
On arrive sur la crête on découvre une vue de taré sur le Finster, c’est dingo. On fait les quelques pas jusqu’au sommet à pied, c’est vraiment chouette.
On avait prévu de faire la descente par le vallon jusqu’à Biel, mais la neige bien pourrie nous a fait choisir de descendre au plus simple jusqu’à la piste. Je ne vous partage pas notre trace GPS parce qu’on n’a pas été géniaux dans le choix de l’itinéraire. En étudiant un peu mieux la topographie, on se serait évité quelques cessions de pousse-bâtons pas oufs.
Sinon franchement, l’endroit est magique, hyper sauvage avec une vue incroyable sur tous les 4000 que vous avez fait ou que vous rêver de faire.







