Que fait-on d’un jour de congé ? Ben pardi ! On se lève à 3h, on fait 1h30 de route, environ 12 heures de marche et d’escalade, encore 1h30 de route et on revient à la baraque à 20h sur les rotules !
Elle est pas belle la vie ?
C’était une idée soufflée par Elise et Guillaume de faire cette course à la journée. Mouais, sauf qu’eux, quoi qu’Elise en dise, ils ont la caisse. Ce qui est loin d’être mon cas, surtout que je n’ai encore presque pas grimpé cette saison (N’oubliez pas qu’il y a deux semaines on était encore sur les skis …). Mon problème c’est que j’ai un moral d’enfer et que quand il s’agit de faire le programme du week-end, j’ai toujours l’impression que tout est possible

On quitte le parking de Fuxtritt vers 5h30 et admirant le levé de soleil sur le Dôme. La montée jusqu’à la cabane est efficace et on continue directement jusqu’au pied de la voie. Il y a encore passablement de névés bien raides à traverser, on est bien contents d’avoir pris les piolets.

Pål part dans la 1ère longueur, on a mis les chaussons pour les deux premières longueurs et en ce qui me concerne, c’est pas du luxe. La suite est plus facile et passe super bien en grosses. L’escalade est géniale, le rocher solide et franc, l’équipement béton. J’ai un monstre plaisir.





Même en grimpant en réversible et sans trop traîner, 17 longueurs c’est quand même une trotte. Alors en arrivant en haut de la voie, j’ai poussé un ouf de soulagement …. avant de voir ce qui nous restait à faire ! gloups…
Ah oui quand même. C’est une belle et longue arête qui mêne d’abord au sommet, puis le long de l’arête W jusqu’aux rappels. On fait une bonne pause au sommet, il est quand même 14h et le petit déj est déjà loin.




La descente de l’arête est bien gazeuse, il y a de très beaux passages. Mais avec mon agilité dans ce genre d’exercice forcément, ça prend du temps. Là encore par contre, le balisage bleu et les quelques spits sont placés judicieusement toujours là où il faut pour rassurer. On arrive au relais pour le premier des deux rappels. Le deuxième rappel nous dépose au sommet d’un névé très raide. Une fois en bas du névé, c’est course gagnée ! On peut se rutscher de bonheur sur les névés suivants et rejoindre la jolie cabane de Wiwanni pour un Schorle et une tarte aux abricots.
Et la cerise sur le gâteau: On croise notre copine Pauline peu avant de rejoindre la voiture !

Trop belle journée en fin de compte. Les courbatures, ça passe … les souvenirs, ça reste !
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