Hockenhorn

Balade de deux jours entre Loèche-les-Bains et le Lötschental

On a retrouvé notre équipe au départ du Torrentbahn à Loèche. Y avait Claudia et Karin, qu’on ne présente plus, Nicolas, notre splittboarder de talent, et Pål et moi. Bon sinon c’est à croire que toute la suisse romande s’était donné rendez-vous dans cette benne, on a retrouvé pleins de copains.

On sait que la journée sera longue, donc on envoie Pål devant pour qu’il nous fasse son rythme magique. Le premier but de la journée, le Torrenthorn, est atteint avec le sourire, ça rigole. Pareil pour la première descente, décaillée à souhait, on s’éclate comme des p’tit fous.

On fait une pause au fond, il n’est que 11 heures mais il fait déjà une de ces cuite. On repart sous le cagnard, Karin et moi en t-shirt et encore, on crève de chaud. Ajoutez à cela des cloques dans mes nouvelles chaussures (malgré les compeed et le tape de cheval …) et vous avez tout les ingrédients pour une montée casse-pattes au possible. Je déclare forfait en arrivant au Galmpass, Nicolas et Claudia aussi. Seuls Pål et Karin font l’aller-retour au sommet du Mauerhorn, mais ils sont tellement rapides qu’on a même pas le temps de sortir le pique-nique.

De l’autre côté …. poudreuse ! Non mais qui l’eu cru. On fait du très chouette ski dans le vallon derrière, c’est vraiment sympa. Dans le trou où il faut repeauter pour la dernière montée, il fait une cramine de tous les diables et le vent s’est levé. Allez courage, dernière montée de la journée. Certains sont plus en forme que d’autres, mais tout le monde s’accroche. On fait un p’tit décompte du dénivelé restant et heureusement ça passe assez vite, c’est une montée hyper efficace. On est quand même bien contents d’arriver à la Lötschenpasshütte à temps pour l’apéro.

Hockenhorn et Gitzifurggu

Comment mieux commencer la journée qu’avec un levé de soleil sur les Alpes ? Franchement ça vaut bien la peine d’en chier un peu… On a plutôt bien dormi et on est en forme pour attaquer notre objectif du jour, le Hockenhorn. On commence par remonter une espèce de piste, finalement c’est bien agréable parce qu’en dehors tout a été tabassé par le vent sur cette crête. On dépose les skis sous un caillou et on finit à pieds. On a mis les crampons et c’était agréable, mais dans les conditions de ce week-end ça aurait possible de s’en passer. (mais vu qu’on les a porté deux jours, merde, fallait quand même s’en servir).

On redescend à la cabane et on traînasse un peu, histoire que la descente suivante ait le temps de prendre un peu le soleil. On remonte à la Gitzifurggu par la plus belle trace du monde, y a quelqu’un qui a taillé des plateformes à la pelle si bien qu’il n’y a même pas de conversions à faire … on monte encore un peu à droite du col pour prendre les pentes les plus décaillées et c’est vraiment chouette. On profite bien de cette belle descente, même si on commence à être secs. On essaie de garder le sourire dans le gymkhana final. Nicolas, en snowboard, s’en sort comme un chef, à tel point qu’il doit souvent attendre les bobets de skieurs derrière lui. C’est aussi lui qui nous trouvera finalement LA terrasse au soleil pour l’apéro. Avec un moulin à cacahuètes. Trop bien.

Voilà la trace du premier jour sur SuisseMobile. La trace du deuxième jour reste privée jusqu’à ce que nos bêtises soient prescrites … 😜