Après la belle semaine dans le Safiental, je retrouve mon collègue Claude pour une sortie. Il m’a dégoté ce sommet au nom difficilement prononçable, à mi-chemin entre son domicile de Winterthur et mes vacances dans les Grisons. Trop bien.
On a rendez-vous à 9.00 à Vermol au dessus de Sargans. Il pleut … je racle les fonds de tiroirs pour chercher la dose d’optimisme nécessaire en me disant que oui, ça devrait se découvrir au moins partiellement et que oui, dans tous les cas on aura pris l’air.

On file en croisant les doigts pour que ça se lève, j’ai le moral dans les chaussettes. On commence à marcher et à se raconter nos vies, enfin surtout nos trucs de boulot pour être honnête, heureusement qu’il y avait personne d’extérieur à l’entreprise avec nous, ils auraient été bien saoulés 🤣.
Toujours est-il que, sans qu’on s’en soit vraiment rendu compte, non seulement on a avalé une bonne partie des plus de 1000 mètres de dénivelé, mais en plus il fait presque beau. Et c’est même carrément beau en arrivant au sommet. Évidemment le dernier bout plein sud est bien pelé, mais c’est même chouette d’enlever les skis et de finir à pieds, j’aime bien.
Fidèle à son habitude, Claude sort son réchaud au sommet et nous fait un cappuccino trop bon. Décidemment, j’ai bien fait de venir ! On attaque la descente, c’est un excellent skieur et je dois me sortir les pouces pour le suivre. On fait une petite variante en forêt avec une traversée de rivière acrobatique, avant de terminer tranquillement dans de la belle neige de printemps.











On termine la journée assis dans l’herbe à siroter une Orangina, c’est le pied. J’adore faire des courses dans des coins que je ne connais pas du tout, et là pour le coup, c’était réussi ! Très belle découverte que ce coin de pays.
Après cette belle journée je suis en pleine forme pour prendre la route de Bivio vers de nouvelles aventures.
« Quand on se suffit à soi-même, on arrive à posséder ce bien inestimable qu’est la liberté »
Epicure