Il faut profiter de la neige basse en altitude pour faire ce genre de course. On part ski aux pieds depuis le Sépey, au rythme de sénateur de Pål qui profite de cette longue montée régulière pour décuver tant bien que mal. Il semble que la fête de la veille au boulot ait été bien arrosée.
Claudia et moi on ne se plaint pas, loin de là. C’est agréable de pouvoir laisser divaguer son esprit: mon chef dit toujours qu’il règle ses problèmes sur son vélo, et bien moi j’essaie de les régler sur les skis. C’est pas gagné, mais j’y travaille.
Le cheminement est sans difficultés jusqu’aux voies de grimpe, après il faut êtes attentifs aux monstres gouffres karstiques. Certains sont entièrement cachés, d’autres laissent apparaître des failles énormes dans lesquels on n’a pas vraiment envie de tomber. On laisse les skis quelques mètres sous le sommet et on fini à pieds, c’est sympa.
Au vu de la qualité de la neige pas vraiment dingue, on décide de descendre par l’autre côté, l’alpage des Fers et la piste de Solepraz. Le dernier bout jusqu’au Sépey est bien désagréable, mais on est quand même tous bien contents de notre journée
Et comme d’hab, voilà notre tracé GPS sur SuisseMobile.
Ce qui suit n’a rien à voir avec la course, mais il faut quand même que je vous raconte comment s’est terminé cette journée: on a fini tous les trois quand la petite salle de cinéma de Bex, pleine comme un œuf pour l’occasion, pour aller (re) voir le film de ma cousine chérie Marie.
La Panthère des Neiges. Ce film est un chef d’œuvre. Et je dis pas ça parce que c’est Marie et Vincent qui l’ont réalisé, non vraiment. D’ailleurs je ne saurais pas vous le raconter et je ne vais même pas essayer, mon seul message est « allez le voir ». Avec les yeux, les oreilles et l’esprit grands ouverts.
Et je me réjouis que ces deux loustics aient terminé leur marathon médiatique pour pouvoir les re-kidnapper pour aller grimper comme lors de cette belle journée au Miroir d’Argentine.
Altitude-positive.net 